Mes émotions et moi…

« Salut, me reconnais-tu ? » 

« C’est moi, ton amie (si si, je te l’assures…), ta chère (et pas toujours si tendre) dénommée Emotion, qui au fond, ne veut jamais rien d’autre que ton bien… »

« Difficile de te croire », serions-nous tentés, plus d’une foi, de lui répondre.

Comment toi qui me met dans de tels états ; toi qui parfois me fait suffoquer de contention, me paralyse de contractures, peux-tu prétendre ne vouloir que m’aider ? »

Comment toi qui me fait couler de douleur ; toi, capable de me sidérer de torpeur, peux-tu t’introduire telle une bienfaitrice à mon humble condition ?


Comme un signal, l’émotion n’est ni plus ni moins qu’un voyant dans l’obscurité de son propre entêtement.

Car entêtés, nous pouvons nous le montrer à suivre des sentiers escarpés ; « battus » pour les plus lasses de se conformer au marasme d’une vie ne les épanouissant pas ; poursuivant de mauvais objectifs ; s’adaptant à ce qui les perturbe, puis les éteint ; se nourrissant de ce qui les empoisonne, puis les tue, à petit feu…

Décidemment obstinés à s’imposer nos propres chemins de croix !


Halte donc aux aprioris ; les émotions ne nous veulent, en réalité, et effectivement, que du bien :

* Nous inspirant le malaise, elles permettent de distinguer le tort que l’on s’inflige.

* Nous suscitant la peur, elles indiquent le danger, nous informent qu’il faille réagir ; l’adrénaline lui succédant pour l’y aider, nous propulsant à nous « mettre en route ».

* Nous attristant, elles introduisent en nous les idées nous étant difficiles à encaisser ; à nous y « faire » ; afin que l’organisme ne « disjoncte » pas, littéralement.

Dans une société ou la bienséance culturelle tend à robotiser le monde ; à aseptiser ses expressions, à censurer ses propres soupirs ; les émotions sont décriées et le dogme de l’insensibilité ; déguisé en une courtoisie d’attitude, peut tenter chacun voire conditionner bon nombre à se couper de ses propres alertes internes ; qui un foi passées en mode « silencieux », ont vite fait d’ouvrir les vannes aux hostilités… les vraies, cette-fois ci… :

-Burn-out

-Dépression

-Usure mentale et physique

-Sensation de déboussolement 

Craquages en tous genres…

Là n’en sont que peu d’exemples.


Brider ses émotions n’est pas sans conséquences et prédit plus de problèmes que n’en prévient.

Ne culpabilisez plus de n’être « qu’un » Homme car, dit-on, il n’est nulle machine plus perfectionnée que celle-ci.

Entretenir sa propre machine ; l’aider lors de ses dérèglements, de ses pannes ; la restaurer régulièrement n’est pas du luxe ; encore moins en l’époque si exigeante à laquelle nous sommes.

Dispensez vous ce soin que vous méritez, par lequel je me ferai une joie de vous accompagner en séances.

© Tous Droits RéservésArticle écrit par Elise Rousseau, coach certifiée RNCP1

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